Il y a une dizaine d’années, je me souviens m’être assis sur les marches d’un escalier, en compagnie de deux connaissances, lorsqu’un hadîth a été évoqué dans la conversation. L’un d’entre eux a objecté à ces mots :
« Mais comment savons-nous que le hadîth est parvenu correctement à al-Bukhârî ? », ou quelque chose du genre. L’autre a souri et serré la main de son compagnon en découvrant qu’ils partageaient la même façon de penser.
Qu’est-ce qui avait bien pu les mener à une telle position, à un tel scepticisme envers les hadîths ? Qu’est-ce qui peut bien pousser un musulman à rejeter en bloc les enseignements du Prophète à qui il voue une telle révérence ? Il s’agit d’une réaction à des récits qui semblent problématiques.