Farouche et indomptable, l'Algérien tiens d'une main ferme son arme. Il sait que ça cause est juste. Il est déterminé à combattre jusqu'à ce que la justice et l'humiliation dont il a souffert soient éradiqués et ainsi trancher les liens de subordination qui se sont tissés durant la nuit coloniale,son salut et à ce prix.
Le présent est certes plein de terribles souffrances impliquant des sacrifices,cependant, la lutte continue.
Né le 24 août 1899 à Chahna (commune de ta de Taher wilaya de Jijel), Ferhat Abbas s'est éteint le 24 décembre 1985 à son domicile à Kouba (Alger). Militant nationaliste,démocrate impénitent, esprit ouvert et homme de dialogue épris de liberté il fut le premier président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) le 19 septembre 1958 et celui de la première Assemblée Nationale Constituante de l'Algérie indépendante
En dépit de l'injustice subie, des années de prison et de résidence forcée que lui infligèrent les usurpateurs du pouvoir, Ferhat Abbas n'a jamais voulu tourner le dos à cette Algérie qu'il aime par-dessus tout et pour laquelle il a tant fait.
Il est enterré à Alger au Carré des Martyrs du Cimetière El Alia.
On lui doit également: "Le jeune Algérien" (1931, réédité en 1981), suivi du "Rapport au Maréchal Pétain", "L'indépendance confisquée" (1984), "Autopsie d'une gerre", "L'aurore" (1980), et "Demain se lèvera le jour" (posthume, Alger, 2010).