Le monde traverse une période difficile et dangereuse. Il est à la croisée des chemins qui peuvent le mener, soit à la catastrophe, soit à une ère de paix bénéfique pour tous.

Cette situation n’est pas due au hasard. Elle résulte d’une politique délibérée de prévarication et d’accaparement des richesses, menée par l’Occident et à sa tête les USA, qui se considérent, depuis la chute du communisme comme les régisseurs d’un monde qui s'est résigné et a rallié à la conception d'un monde unipolaire.

Les musulmans quant à eux, sont pris entre deux feux.

Soit ils adhèrent à ce vaste et puissant mouvement, en faisant fi de leurs spécificités et de leurs particularismes, afin de s’accrocher à la locomotive qui ouvrirait la voie au progrès technique mais en payant un prix exorbitant du délaissement ou de l’abandon des pratiques religieuses et à l’adhésion à des méthodes concurrentielles sauvages et inhumaines.

Soit, conscients du danger insidieux qui les guette et qui ne manquerait pas de les dépersonnaliser, de tenter de se ressaisir afin de préserver leur héritage spirituel et les principes moraux qui s’y rattachent, tout en s’ouvrant très largement à la science, aux connaissances nouvelles tout en construisant une unité de destin actuellement inexistante et dont l’absence se fait ressentir chaque jour davantage dans un monde de compétition et de confrontation.

La pire des solutions serait de perdre son âme sans réagir et de laisser aux autres le soin de tracer la voie à suivre.